VIVANT MAG, Evelyne Karam, 10/07/21

« Perché, attendrissant, joyeux : le duo Jules et Jo nous fait aimer l’absurde avec une joie de vivre communicative. Leurs chansons, où se mêlent un cochonnet, une chaise de jardin délaissée, la vénération du caca de l’aimée, l’amour abat-jour et le rap de la boule à neige en disent long sur l’imaginaire de nos deux artistes… Ils ne se prennent pas au sérieux et leur spectacle, qu’ils qualifient de « Voyage de lumière existentiel » est d’une fraîcheur contagieuse. (…) Duo étrange et très attachant à découvrir absolument ! »

MUSIQ’3, Real Siellez, 06/10/20

« Michel Audiard disait « Heureux soient les fêlés, ils laisseront passer la lumière »… L’album que Réal Siellez nous présente est une faille gigantesque qui laisse passer une illumination, sur laquelle est posé benoîtement un abat-jour. Jules et Jo est un groupe atypique qui se balade depuis maintenant 11 ans sur la digue de notre surréalisme sans craindre que la mer ne leur mouille les pieds. Après « le trophée » en 2011 et « Pouvoir aux roux » en 2015, voici leur troisième album « Chaise de jardin », un cabinet de curiosités concocté par Matthias Billard et Julie Legait. Souvenez-vous, il y a 10 mois Matthias Billard venait nous présenter son album solo Hiver(s)… et au cours de l’interview qu’il accordait à Réal Siellez, il décrivait son travail avec Julie Legait comme étant son « hémisphère gauche », sa partie humoristique de son travail.

Chaque chanson est consacrée à un objet… Ou comment les ustensiles de la vie de tous les jours racontent les humains qui les utilisent ou pas… L’objet qui enferme, qui nous définit, les objets que l’on délaisse et même ceux qui nous permettent de fuir une destinée toute tracée…A l’instar d’Alfred Jarry et de son travail littéraire et pictural, ce nouvel opus de Jules & Jo élève l’absurde au rang d’œuvre d’art… Et ce qui peut paraître potache et patachonesque est en réalité finesse et précision. La pochette de l’album, photographie d’Alice Piemme, nous montre les protagonistes nus dans un jardin… Elle nous ramène à l’humain dans son plus simple appareil, et c’est exactement de cette façon qu’il nous est raconté dans cet album, avec sa bêtise, ses lâchetés mais aussi sa solitude et sa mélancolie.

Chaque objet dessine son propre style musical, La boule à neige est un rap, Le trampoline devient (bien sûr) un canon rebondissant, Le vibromasseur est une ballade mutine où se glisse une citation du Boléro de Ravel… Le velux s’habille de Clavecin, l’allumette prend des airs de Gainsbourg-Birkin, le bocal est plein de psychédélies Beatnik et le pompon, ultime trophée des manèges de foire, s’incarne en slam freudien mélancolique… Ils remettent aussi en avant un style musical qui a fait les belles heures des chansonniers de cabarets, à savoir la micro-chanson… Un air très bref et humoristique qui n’exclut pas une certaine poésie… Chaise de jardin, un album sorti ce 2 octobre, qui vous permettra de faire un joyeux naufrage dans les vagues de votre cerveau gauche… »

RADIO ALBATROS, Gisèle Bihan, 12/07/21

« Du matériel électronique sur une table à repasser près d’instruments classiques donne une idée du ton du spectacle. Cela se confirme dès l’entrée des artistes. L’un crée des loops et fait des sons de bouche, l’autre chantonne et fait tinter des crotales. Pendant toute la représentation, ils joueront respectivement, lui avec le mixage et le synthétiseur, voire un accordéon diatonique, elle avec différentes guitares et autres percussions. Le mime et la gestuelle corporelle sont de rigueur pour le rire. Ils nous emmènent dans leur voyage de lumière et leurs chemins de réponses. Ils parlent d’objets courants et de sujets sérieux, mais au X ième degré. Tout est dérision. C’est de la poésie décalée, de la chanson française à double sens, un tantinet gainsbourienne. C’est comique et satirique. On se rappelle, grâce à eux de Mauranne dans la chanson pour les taupes…la la la ! L’ensemble musical est très pop, les voix agréables. Ce duo burlesque nous amuse et nous sort de nos carcans. Ce sont des Doux Dingues. Merci de nous libérer ! »

FRANCOFANS, Annie-Claire Hilga, juin 2021

 » Objets inanimés avez-vous donc une âme demander la Martine. Et bien, c’est la réponse que nous trouvons dans cet album concept aussi jouissif explosif de ce duo bruxellois en diable et Jules et jo. Les 15 titres on des noms d’objets du quotidien et pas n’importe lesquels le loufoque côtoie le baroque, la nudité inspire l’intimité, réaliste dépasse le surréalistes. On se régale des aventures de la camisole, du vibromasseur ou du velux, chanter avec des voix venu d’ailleurs, exploitant des mots à double sens dans un style résolument hors du temps. Riche inspiration et humour bondissant, voilà l’apanage de ce duo qui ose tout, Julie Legait et Matthias Billard dont on imagine mal qu’il s’ingénie a perpétrer l’esprit Jean-Christophe Averty. La viole de gambe, le clavecin, l’orgue électronique apaise la torture de la lutte du concret contre l’abstrait qui se déroule avec délectation au long cours sur cet album fort illuminé. « 

NOS ENCHANTEURS, Michel Kemper, 23/10/20

« Il nous faudra un jour reconnaître Matthias Billard pour le grand parolier qu’il est. Moitié de Jules & Jo, auteur de tous les textes, il nous a gratifié il y a quelques mois de son premier album solo, Hiver(s), album qui a tant enthousiasmé NosEnchanteurs qu’il y fut chroniqué deux fois, par Agnès André et, avant, par Catherine Laugier. Voici le troisième « Jules & Jo », Chaise de jardin, et c’est bien la même plume, légère et fantasque, subtile, gracieuse. Un émerveillement, presque.

D’ailleurs, pourquoi Chaise de jardin en titre de cet album, alors que quatorze autres titres, autres chansons de ce disque, auraient pu légitimement concourir ? Abat-jour, Bocal, Allumette, Boule à neige, Pompon, Fourchette, Cochonnet, Vibromasseur, Flûte à bec… Difficile de les mettre visuellement en scène pour en faire la pochette de ce disque, où nos Jules & Jo posent à poil dans un décor automnal de feuilles mortes, celles qui, comme dit la chanson, se ramassent à la pelle (vous voyez, je n’ai pas oublié). Convenons qu’une chaise de jardin, c’est plus pratique, plus gros.

Donc, à chaque chanson, un bidule, un objet, un truc, dont Billard tire une chanson.

On a souvent présenté nos Jules & Jo comme de la chanson comique. Même si ce n’était pas tout à fait vrai, c’est l’image qu’on s’en faisait, surtout après les avoir vu en scène. Dans les concours, il remportent chaque fois le prix du public (toujours tordu de rire), jamais celui du jury (les professionnels sont, il va de soi, des gens bien trop sérieux pour accorder de l’importance au rire). Là, Jules & Jo quittent cependant les rives du rire pour pire encore, pour celui de l’insolite, de l’absurde, du non sens presque : une niche quasi vierge de la chanson où il peuvent s’ébattre à l’aise. En fait du non sens qui fait sens. En témoignent ces quinze petits bijoux qui animent des objets, leur donne vie, raison sociale s’il faut raison garder. De vrais chansons, même si l’une d’elle, Fourchette, fait cheveu dans la soupe : « Le monde est un potage / Je suis une fourchette / Dommage ». Des chansons qui se débattent dans leur folle logique, que nos deux défendent avec passion, comme dans cette Boule à neige : « Fallait-il, fallait-il / Que je (tu) me (te) réincarne(s) / Carne en boule, boule à neige ». Avec chaque fois l’habillage musical idoine (composé, à un titre près, par Matthias Billard), comme dans ce Pompon aux pires et sirupeuses notes de la variétoche des 70’s, ou ce Caravane interprétation et musique façon Carole Laure & Lewis Furey. Tous les titres-objets sont remarquables (oh, ce bébé rose bonbon qui sert de Cochonnet aux amoureux pétanqueurs !), au sens qu’ils doivent être remarqués. J’avoue tout de même ma lubrique préférence pour Vibromasseur : « Mon frère sans mode d’emploi / Je m’étonne de sa longueur / Sert-il de cuillère en bois / Pour cuisiner de belles quiches ? », dont chaque strophe va plus loin encore dans l’explication, la technique. C’est, comment on dit ? Jouissif, c’est ça !

Notre duo franco-belge commet ici un opus de pur plaisir et de qualité supérieure. Commandez-le dès maintenant, vous le passerez en boucle au prochain confinement : il vous semblera moins long. »

FROGGY’S DELIGHT, Cyco Lys, mai 21

Comme son nom l’indique, Jules & Jo est un duo, belgo-français de surcroît. Julie Legait et Matthias Billard nous proposent leur troisième album : Chaise de Jardin.

Je sais, dit comme ça, cela peut prêter à rire et encore plus quand on lit les titres des morceaux : « Abat-Jour », « Bocal », « Allumette » ou encore « Vibromasseur » et « Camisole »… Il ne faut pas s’arrêter là, pas plus qu’à la pochette de l’album nous présentant les artistes dans leur plus simple appareil, rejouant, il me semble, à leur manière, la scène d’Adam et Eve et de la pomme du jardin d’Eden.

Nous pourrions faussement penser que nous avons à faire à deux joyeux lurons qui se moquent du monde. Que nenni ! Jules & Jo nous propose un album plein de surprises. Les arrangements de Gil Marlio mettent en avant les classiques guitare, basse, percu et électro vibraphone, mais on y retrouve aussi des cloches alpine, de la viole de gambe jouée par Rebecca Lefevre, du clavecin joué par Sonia Ferro et l’orgue électrique d’Eric Bribosia.

Ce troisième album qui fait suite au Trophée (2011) et Pouvoir aux Roux (2015) nous offre 15 titres alliant poésie et humour belge (et je le dis avec admiration, attention). Sous leurs airs faussement désinvoltes, Jules & Jo sont lauréats, entre autres, du Prix du public Georges Moustaki et de la Médaille d’or de la Chanson. Il faut dire que leurs chansons nous parlent du quotidien mais toujours avec poésie et ils tombent avec délectation, et nous entraînent avec eux, dans un univers truculent parfois (« Vibromasseur ») plein d’humour avec des aphorismes subtiles : « Fourchette », « Filet à Papillon » ou « Flûte à bec ».

Je suis tombé en amour avec cet album qui tourne énormément à la maison et j’aimerai que toi aussi tu découvres cet univers poétique et drôle, mais qui jamais ne tombe dans la facilité !

NOS ENCHANTEURS, Catherine Laugier, 02/08/21

« Après des mois de confinement / Elle était pas jolie la pandémie ? » Mieux vaut en rire… C’est un requiem à choeurs polyphonique, une improvisation sur Trampoline« Toi qui n’crois en rien / Toi dont je devine / Que la foi crie famine / Tu n’auras plusfaim / Si tu caracoles / Sur mon trampoline ». Le tom bat le glas et les voix fontchorus, c’est beau, c’est baroque, grinçant, inquiétant, grave comme un défilé de pénitents noirs. Une sorte de carpe diem « Prends la vie au vol / Vois comme ça console (…) Dieu ne sert à rien / Sur un trampoline ». Matthias Billard est aux claviers, posés sur une table à repasser, et Julie Legait aux grelots, à la basse, à la guitare… Deux abats jours font le décor sur fond de draperies noires, mais aussi les masques pour la parade, et les sujets de crainte pour l’avenir du sentiment « Un beau jour / L’amour s’en va / Plus rien ne brille »… Avec leur humour pince sans rire, ils nous vendent le concert, à nous « Public sublime » comme des chemins de réponse à la retraite spirituelle du confinement, des voyages de lumière !

Tout l’effet est dans l’opposition entre absurdité bien écrite et enveloppe musicale tour à tour lyrique ou populaire mais toujours mélodiquement construite autour d’instruments splendidement maîtrisés. Lui fait l’Auguste en maillot panthère, avec sa mèche rousse savamment gardée longue qu’ilenvoie balader en arrière comme un rockeur, comme un zazou, elle le clown blanc,ou plutôt noir, avec sa petite robe en jean noire moulante et collants de dentelle.Car de l’écriture loufoque de son partenaire elle tient à se désolidariser ! Quand elle ne chante pas, de sa voix la plus douce, sur des machines battantes et de grandes orgues grinçantes, cette chanson cousine de celle, Ça tourne pas rond, de Francis Blanche: « J’ai mis ma plus belle camisole / Pour te dire que je suis folle ». Poignant. Tous les tabous tomberont sous leurs voix douces et tendres. Amour fécal pour « son petit caca », si joliment décrit dans cette chanson de leur premier album, Letrophée. Jules y retrouve son petit accordéon délicieux, qu’il abandonne pour le clavier afin de conter les amours improbables du timide pompier pour la blonde incendiaire. Paternité honteuse où l’on joue à la pétanque avec en guise de cochonnet un bébé rose bonbon… Relent d’inceste avec ce cadeau étrange pour une soeur naïve « Mon frère sans mode d’emploi / Je m’étonne de sa longueur / Sert-il decuiller en bois… » qui s’achève dans une sorte de danse du ventre solo de flûte à bec… L’ambiance grand siècle, toute au clavecin, se parfait avec le numéro d’équilibriste de Jo debout en fragile équilibre sur sa Chaise de jardin avec une chanson aux rimes toutes en ux, même s’il faut un peu tricher pour faire rimer Velux avec Vénux. Echangeant leurs places, Jo à la grosse caisse et Jules à l’accordéon, c’est lyriquement qu’ils nous ouvrent le chemin de réponse : « Échappe-toi du bocal » avant de sortir le grand jeu, à poil (mais non, ça c’est sur la couverture de l’album, le concert est tout public !), lui en marcel orange et elle en maillot de bain, pour nous inciter à prendre La caravane sur des chemins de liberté… Et comme malheureusement tout a une fin, c’est grâce aux rappels (un peu plus de souplesse cette année dans les horaires, grâce à la réduction à cinq spectacles journaliers plutôt que huit) que nous pourrons écouter ce cri déchirant « Je n’ai jamais attrapé le pompon (…) Le grand manège de la vie a dit non » et partir munis de réflexions philosophiques en forme de haïkus : « Le monde est un potage / Je suis une fourchette / Dommage », « Ton coeur est un moucheron / Je suis un filet à papillon / C’est con » ou « La vie est un orchestre symphonique / Je suis une flûte à bec /Zut »…

HEXAGONE, Philippe Sizaire, septembre 21

La langue est un objet étrange à prendre au mot. Du filet à papillon au vibromasseur, quinze objets prêtent titre a autant de chansons dans Chaise de jardin, troisième album du duo belge Jules & Jo. « Mon amour mon amour / pourquoi cet abat-jour / sur ta tête mon amour ? » Telle est la question qui ouvre le disque, et l’aimée de répondre : « Il est là / oui c’est comme ça / un beau jour / l’amour s’abat /comme un château de billes. » Il sera donc aussi et surtout question de langue – Matthias Billard, auteur de tous les textes, la manie avec une jubilation cruelle. Les mots se chargent d’une vie autonome. En jouant ils font naître un univers. Le bébé rose bonbon né d’amours pétanquières et nommé Cchonnet finira sous une pluie de boule de plombs. Le caprice sentimental a l’innocence tyrannique du jeu d’enfant :  » Un pompier aimait / une blonde incendiaire (…) La blonde se foutait / du pompier volontaire / (…) I love you maybe / but only if you let me / craquer cette allumette. » Prise à la folie du mot, la flamme de l’amour embrasse tout : « J’ai mis ma plus jolie camisole / pour venir te dire que je suis folle (…) J’ai brûlé la maison demain soir ». On nage dans le baroque d’un monde-potage où il est dommage d’être fourchette. L’habillage musical de Gil Mortio fait se côtoyer sans heurts viole de gambe et électro. Un objet chanté non identifié, à découvrir aussi pour sa pochette et son livret, très réussis.

Commentaires d’internautes après le spectacle

« Jules & Jo, c’est de l’humour qui charrie la vie en son entier, dans sa gravité, sa fragilité, sa légèreté. C’est un rire qui grince et purifie. Un festin l’on boit, l’on mange, l’on rit, on rote, on se frappe sur le ventre, et à la table duquel la beauté et le tragique se font sans cesse du pied. «  Barbara Malter

« Décapants, loufoques, attendrissants. Par leur physique aussi. Leur gestuelle. Leurs voix. Bonne humeur et rires garantis ! » Donatienne Cappelle  

« La chanson française de cabaret est bien vivante, rien à voir avec la nostalgie du « c’était mieux avant » et de la « chanson à papa ». Ils sont singuliers cinglés et magnifiques. » Guilhem Valayé

FRANCOFANS, Zef Cervantès, fév/mars 2015

« Ah… belgitude ! Suite à un premier album détonant Le trophée en 2011, Jules & Jo célèbrent une nouvelle victoire acquise, celle du Pouvoir aux Roux. « Hallérouya » d’une « rouvolution » sonore. Le duo surdoué Matthias Billard, Julie Legait se transforme en trio avec l’adoption parfaitement réussie du contrebassiste Alex Aymi. Leur folie singulière en ressort plus mélodique et étoffée encore. Ce nouvel album démarre aux sons des flûtes et cornemuse, d’un tambour emportant une voix magnétique, intelligente qui dodeline et ondule au service d’un surréalisme dadaïste, burlesque et subversif. L’inspiration est haute, la liberté musicale sacrément stylée, maîtrisant une décoction swing, jazz, reggae, funk, cumbia, hip-hop et tribale aux esprits de Hitchcock et Derrick. Un Che Guevarou enquête : Marylin Monroux est-elle une vraie rousse ? Trompette, clarinette, guitares, cajon, contrebasse en épousent l’énigme. »

NOS ENCHANTEURS, Michel Kemper, 28/02/15

« […] Jules et Jo n’ont pas que des chansons drôles mais, que voulez-vous, chaque fois qu’ils concourent, c’est cette part d’eux-mêmes qu’ils mettent en avant, en tête de gondole. De loin, de fort loin, ils ont été les meilleurs à cette cinquième édition du Prix Moustaki. […] Toute la salle, pleine comme un œuf, membres du jury inclus, leur a fait un rare triomphe, tous à rire aux éclats, à pisser dans leur froc. Car c’était d’un drôle, mais d’un drôle ! Qui plus est bien chanté, à peu près les seuls à la diction parfaite, sans bouffer les mots, sans rogner les rimes, respectant leur verbe, déployant leur verve. Diction parfaite : ils sont belges et, paradoxalement, ne donnent pas l’impression de chanter la bouche pleine de frites ! […] Bravo les clowns ! Et merci pour ce moment. »

NOS ENCHANTEURS, Norbert Gabriel 16/05/2014

Jules & Jo (et Jojo) sont des belges qui font leurs numéros dans un grand écart qui peut aller de Magritte à Picasso, en passant par Chagall pour les situer sur le plan métaphorique et pictural. Sur le plan musical, cest parfois Le Cirque des Mirages, parfois le groupe Odeurs revisité par Stellla, avec intermèdes dune poésie raffinée quoique burlesque, le tout baigné de musiques fines et subtiles. Pour le contraste. On peut aussi imaginer que ce sont les Marx Brothers un jour de grande forme psychédélique qui ont fait la mise en scène. Je ne sais pas si vous avez compris, mais ce genre de spectacle est-il vraiment racontable ?

OUEST FRANCE, Claudine Malbouyssous / 18/07/2012

Des sourires, des rires et une ovation debout à la fin du concert. Des textes décapants, recherchés, parfois osés ou à la limite de l’absurde, rappelant Prévert, Boris Vian et ceux qui savent triturer les mots. Avec une grande variété de tons, mais toujours plein de poésie, voire de nostalgie, Jules & Jo provoquent, se moquent avec une présence en scène qui a conquis le public.